Battlestar Galactica




 







Ce que dit Wikipédia:
Les cylons, robots humanoïdes créés par les humains et dont ils sont devenus les ennemis jurés, ont complètement disparu de l'univers connu depuis la signature d'une trêve une quarantaine d'années plus tôt. Durant ce répit, les humains ont reconstruit leurs mondes (les Douze Colonies) à savoir des douze planètes peuplées par la communauté humaine, créant de nouveaux vaisseaux et vivant désormais dans une certaine insouciance du passé. Le vieux battlestar Galactica, qui a rendu de fiers services lors de la première guerre contre les cylons, est sur le point d'être démilitarisé et transformé en musée.
C'est le moment que choisissent les cylons pour réapparaître, dotés de nouvelles technologies qui leur permettent de ravager à nouveau les douze colonies humaines. Protégé des virus informatiques ennemis par son obsolescence, seul l'antique Galactica parvient à résister à l'attaque et devient ainsi l'unique escorte militaire d'une flotte spatiale hétéroclite regroupant les derniers survivants de l'humanité. Afin de se donner un nouvel espoir, la flotte de réfugiés part alors en quête d'une mythique treizième colonie qui porterait le nom de « Terre » tandis que les cylons se lancent à leur poursuite, déterminés à les exterminer.



Voila, ça c'est la dernière série en date qui m'a défoncer les entrailles. Et j'ai bien peur de ne pas l'avoir vu venir. A la base, je n'aime pas les séries de Science fiction, c'est toujours blindé de concepts techniques et pseudos scientifiques avec toujours des aliens a deux balles qui pourrissent la vie d'être humains sans le moindre charisme. J'ai même eu du mal a m'attacher a cette série au début, c'est pour dire...
On plante le décor, dans des villes futuristes, mais très éloignés de notre époque. Avec une avancée technologique non négligeable. Plusieurs protagonistes et une immense catastrophes qui oblige tout nos petits humanoïdes a fuir a travers l'espace, des ennemis peu communs. Leur propres créations, les "grilles pains" de services, les cylons qui veulent leur faire la peau. [Du moins en gros c'est ce que croient les humains, dont la réflexions en temps de guerre est plutôt limité au début]. En plus les cylons ne meurent pas vraiment. Lorsqu'ils sont tuer, ils se téléchargent dans un nouveau corps identiques. Ainsi, on retrouve les derniers représentants de la race humaine. 47.861 humains s'en vont sur un vaisseau: le "Galactica" a la recherche d'une planète prophétique nommée la "terre". Rien de nouveau sous le soleil en tant que série tv. Et pourtant. Ces humains sont croyants. Et pas d'une religion monothéiste comme on pourrait s'y attendre. Ils croient aux anciens dieux grecs et jurent " Par tous les dieux". Dans cette série se combattent aussi deux visions de l'avenir. Ceux qui pensent de manière rationnelle&Athée, comme l'Amiral Bill Adama ( l'un des protagonistes principaux ) et ceux, comme Laura Roslin qui ont des visions et se font gourous des croyants et promettent de mener les hommes a la terre sainte ( Moïse?) aux prophéties d'une ancienne pythie ( ouep, restons grec ! ). Il y a un mélange a la fois biblique et anciennes religieux. On sent la volonté de faire coexister plusieurs croyances, plusieurs facettes de l'homme. Les cylons sont dualités. A la fois humains et complexes, mais aussi croyant et monotheistes (Un seul dieu?). Cette série est foutrement complexe a expliquer. Elle est simplement a visionner. Donc je vais vous faire un petit panoramique de quelques personnages. Attentions, petits spoilers concernant les premières saisons. La 4éme étant le saint Graal et non des moindres, une fin a la six feet under ( Si vous avez vu, vous comprendrez sans nul doute), prête a vous faire déverser votre fiel a grandes eaux, je ne peux en prononcer davantage la concernant. Elle est simplement l'apogée d'une grande histoire, qui restera gravée dans les mémoires.
Battlestar Galactica est une initiative à penser le monde, l'homme, et le rapport de l'être humain à l'existence.  Les rapports humains dans la survie. La nature profonde de cet ingrate créature qui conserve son attitude auto destructrice et méprisable dans les pires moments. L'homme sait rester humble et magnanime en temps de crise, mais il sait aussi ne pas lutter contre son individualisme.
Il est aussi question de la confrontation de l'homme a sa création, a sa propre évolution. Aux conséquences de vouloir monter toujours plus haut ( babel? ). L'arrogance de l'homme et le cycle infernal dans lequel il s'enferme générations après générations. L'évolution a t-elle du bon au final. OU évoluons nous toujours dans la mauvaise direction ? Es-ce dans notre nature profonde ou sommes nous d'irréductibles abrutis voués a se tirer une balle dans le pied a chaque final de chaque pièce que nous aurons montées? C'est sans doute l'une des questions soulevées par cette série, qui, prenant le parti d'une série de science fiction, devient totalement existentielle, philosophique et mystérieuse par dessus tout.


Numéro Six/ Caprica Six



Il existe douze modèle cylons humanoïdes. Sept sont connus. Numéro six est l'un de ceux la. Elle joue plusieurs rôles clefs au fil de la série. Le plus présent étant l'un des principaux protagonistes de la série, celle que l'on surnomme - Caprica 6 - C'est elle qui utilisera Gaïus Baltar dans la chute des douze colonie sans qu'il ne s'en rendes vraiment compte, lui donnant accès au serveur central de la défense Coloniale. Cette série de modèle cylon utilise la séduction comme pratique d'infiltration la plupart du temps. Après tout, c'est l'archétype de la blonde perchée sur hauts talons. C'est d'ailleurs ce qui perdra Gaïus, déjà victime de son gout prononcé pour les femmes.
Numéro six apparait aussi sous la forme d'une entité mystérieuse a Baltar, après son sauvetage. Elle lui dit être un ange envoyé par Dieu. 

 








 




 
 

Sous son apparence vulnérable et sensible, Six n'en demeure pas moins une dure a cuire qui sait cogner. Starbuck en fera d'ailleurs les frais au delphi Museum. Pourtant sentimentale et très spirituelle, elle croit dur comme fer au plan de dieu pour les hommes et les cylons.
Numéro Six s'apprécie dans le temps. Je dois avouer que je me suis trouvé complétement hermétique a cette blonde platine au début. Et finalement ce sont ses multiples personnalités qui m’ont séduit. Mais surtout Caprica 6. L'apparition de Baltar étant tantôt tête a calques, tantôt a mourir de rire dans ses répliques énoncées a Gaïus. Sa situation prenant un tournant assez décisif dans la saison 4, elle prend davantage de consistance et l'empathie prend sa place.



 Gaïus Baltar


Génie scientifique, handicapé des sentiments ou bouffon trouillard parmi les troufions illuminés. That is the question!  Baltar est la parfaite incarnation de l'homme qui, suite a ses erreurs, engrange les bourdes et les faux pas par son imperfection toute humaine, pour enfin grandir et s'épanouir dans une quête plus juste. Il est responsable, malgré lui, de l'holocauste qui causera la perte des douze colonies humaines. Plus tard, Gaïus est "tourmenté" par des visions de Six après son sauvetage. Il ignore si elle est une image de sa conscience qui le travaille ou bien, comme elle le prétend l'instrument de Dieu qui le guide, car il est un élu. On aime ou on déteste Baltar, mais la plu part du temps, il nous désespère à se pignoler le nombril comme un forçat. Victime, pauvre victime... de lui même, de sa connerie incessante, de son jugement biaisé par son ego. Et il n'est pas méchant, simplement handicapé des sentiments. tout le monde est contre lui ( et la plupart du temps, ce n'est pas faux ). 



Enfin bref. Sa recherche continuelle de reconnaissance tend a lui nuire et a le faire agir comme un connard. Bien que très intelligent, Gaïus n'est pas au fait des relations humaines, pas vraiment.... Il est pas fait pour être responsable des autres, car il n'est même pas fichu de s'occuper de lui même. La preuve sur Nouvelle Caprica ( une planète sur laquelle les humains vont s'établir ). Une loque pitoyable. Pourtant, il n'en demeure pas moins réaliste dans ses rares moments de réflexions personnelles. C'est son rapport au autres qui est souvent surjoué et hypocrite, comme s'il cherchait a dissimuler sa faiblesse. Au final, il devient l'incarnation d'un homme *********[spoiler]! Une vision a la fois comique, qu'on a du mal a concevoir de par Gaïus Baltar qui ne nous a jamais habitué a agir de manière désintéressée. Es-t-il vrai et sincère? Aura-t-il sa rédemption?







William Adama


 William Adama a roulé sa bosse lors de la première guerre avec les cylons. Il en connait donc un rayon sur la vieille série de grille pains connue. Il est l'officier le plus haut gradé aprés la chute des douze colonies et le vaisseau Galactica c'est son bébé. Il est le père de Lee Apollo Adama et Zak Adama ( ce dernier est décédé avant holocauste des douze colonies ). On découvrira dés les débuts que Bill Adama ne place pas trop de confiance au corps politique. Ses premiers échanges avec Laura Roslin en seront la parfaite illustration. Il a tendance a placer trop haut la vertu de ceux qu'il estiment, qu'il s'agisse de sa famille ou de ses amis.



Il n'est pas vraiment croyant, mais plutôt le athée de service. Bizarrement, je n'ai pas accroché a ce personnage au départ. Ce n'est pas dû a un manque de charisme ou d'intérêt de la part du personnage. mais les types taciturne avec un tronche de boxer qui dégobille trois syllabes tous les quarts d'heure, on a vu mieux.. Et pourtant. Il ne lâche jamais le morceau, c'est un guerrier, a son niveau. Adama affiche souvent une expression stoïque, même dans les pires situations. Profondément épris de justice, il n'en demeure pas moins un militaire qui mettra toujours en avant la décision judicieuse a celle du coeur ou de la morale. J'ai vraiment mit du temps a l'apprécier ce bozo. Et c'est par sa relation avec les autres que j'ai vraiment put l'appréhender de manière plus vraie. Dans les liens complexes qu'il entretient avec son fils, a travers son amitié quasi fraternelle avec Saul Tigh, par ses relations ambigus avec Roslin ou encore dans sa manière de considérer Kara Thrace. Au final, le mur de briques s'étiole sur le long chemin épique menant a la terre. Ses croyances ébranlées par le mysticisme latent qu'il ne s'explique pas, son rationalisme concernant l'humanité ou la non humanité des cylons. Au final, qui est Bill Adama? Un vieux militaire aigrit, héros béni, vétéran, berger ? Il représente le coté brute de cette quête de la terre. La réalité de l'existence, tranchante et versatile. Tout courage, toute bonne action n'est pas forcément récompensée et nos choix ne font pas toujours l'unanimité. Et la récompense ne vient pas automatiquement au bout du chemin. Le repos du guerrier?...





Laura Roslin


Elle tenait le poste de Secrétaire à l'Éducation au sein du gouvernement des Douze Colonies au moment de la sauterie des Cylons. Étant la seule survivante du gouvernement, elle devint la présidente des Douze Colonies malgré le fait qu'elle n'ait jamais été élue. Certains au sein de la Flotte croyaient qu'elle faisait partie intégrante de l'accomplissement de la prophétie de la Pythie.




La suite a venir...

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